Re: PaintShop Pro 2021 redimensionnement par IA
Posté : 20 nov. 2020, 22:43
Cet article tombe dans le piège des medias non scientifiques qui brassent des lieux communs.
Il y a dès le départ une erreur d'appellation. Les termes "Intelligence Artificielle" sont usurpés et incorrects. De ce fait, on applique au domaine en question des raisonnements appliqués à l'intelligence humaine. Ces raisonnements se tiennent si on les calque sur l'intelligence humaine. Mais il ne s'agit pas d'intelligence humaine ici. L'article que tu cites aborde un peu la problématique de l'appellation en suggérant les termes "Intelligence Augmentée" mais malheureusement, c'est en fin d'article que cela se passe et cette réflexion n'est pas développée. Bien plus pertinents sont les deux commentaires après l'article, ceux de Cédric Bourgeois et de Jean-Philippe de Lespinay. Bref, on ne devrait pas parler d'Intelligence Artificielle car ces termes polluent notre raisonnement et même le musèlent.
Les termes anglais "deep learning" (apprentissage approfondi) sont plus corrects ou du moins plus proches de la réalité. On parle aussi de "réseau de neurones profond". Cette appellation est plus conforme à ce qui se passe vraiment dans ces systèmes. Les termes "boîte noire" sont conventionnels pour expliquer l'impossibilité pour un programmeur de remonter les millions de processus qui ont conduit l'IA au résultat obtenu, contrairement à la théorie des ondelettes, figée dans des algorithmes.
Ce n'est donc pas de l'intelligence au sens où nous l'entendons pour caractériser les humains, mais ce sont plutôt des outils spécialisés et experts dans certains domaines, par exemple la reconnaissance faciale, la reconnaissance vocale, la reconnaissance de l'écriture, la détection de cancer sur des radiographies, gagner au jeu de Go ou au jeu d'échec, la création de médicaments, etc.
J'ai adoré l'histoire de Georges. C'est une belle fable. Elle est plausible. Mais tu n'y as pas appliqué ton principe "il faut laisser aux utilisateurs la possibilité d'être créatifs". Georges aurait pu faire fi de la météo et aurait pu choisir de se déplacer lui-même. Rien ne l'obligeait de procéder comme il l'a fait.
Nous ne sommes qu'au début de cette nouvelle technologie. On n'imagine probablement pas encore tous les métiers qui vont apparaître avec l'IA, tout comme on n'imaginait pas à l'époque les métiers qui apparaitraient avec l'aviation, le moteur thermique, l'électricité...
Il y a dès le départ une erreur d'appellation. Les termes "Intelligence Artificielle" sont usurpés et incorrects. De ce fait, on applique au domaine en question des raisonnements appliqués à l'intelligence humaine. Ces raisonnements se tiennent si on les calque sur l'intelligence humaine. Mais il ne s'agit pas d'intelligence humaine ici. L'article que tu cites aborde un peu la problématique de l'appellation en suggérant les termes "Intelligence Augmentée" mais malheureusement, c'est en fin d'article que cela se passe et cette réflexion n'est pas développée. Bien plus pertinents sont les deux commentaires après l'article, ceux de Cédric Bourgeois et de Jean-Philippe de Lespinay. Bref, on ne devrait pas parler d'Intelligence Artificielle car ces termes polluent notre raisonnement et même le musèlent.
Les termes anglais "deep learning" (apprentissage approfondi) sont plus corrects ou du moins plus proches de la réalité. On parle aussi de "réseau de neurones profond". Cette appellation est plus conforme à ce qui se passe vraiment dans ces systèmes. Les termes "boîte noire" sont conventionnels pour expliquer l'impossibilité pour un programmeur de remonter les millions de processus qui ont conduit l'IA au résultat obtenu, contrairement à la théorie des ondelettes, figée dans des algorithmes.
Ce n'est donc pas de l'intelligence au sens où nous l'entendons pour caractériser les humains, mais ce sont plutôt des outils spécialisés et experts dans certains domaines, par exemple la reconnaissance faciale, la reconnaissance vocale, la reconnaissance de l'écriture, la détection de cancer sur des radiographies, gagner au jeu de Go ou au jeu d'échec, la création de médicaments, etc.
J'ai adoré l'histoire de Georges. C'est une belle fable. Elle est plausible. Mais tu n'y as pas appliqué ton principe "il faut laisser aux utilisateurs la possibilité d'être créatifs". Georges aurait pu faire fi de la météo et aurait pu choisir de se déplacer lui-même. Rien ne l'obligeait de procéder comme il l'a fait.
Nous ne sommes qu'au début de cette nouvelle technologie. On n'imagine probablement pas encore tous les métiers qui vont apparaître avec l'IA, tout comme on n'imaginait pas à l'époque les métiers qui apparaitraient avec l'aviation, le moteur thermique, l'électricité...